Bonjour à vous !
Chaque année, c’est quasiment la même routine ! La veille du départ en vacances, je vide les placards de ma salle de bain à la quête des fonds de crèmes solaires qu’il me reste, puis je termine finalement toujours par investir dans un nouveau flacon tout neuf, qui m’accompagnera tout l’été, de mes escapades au marché, jusque dans mon panier de plage, coincé entre deux bouquins.
Mais vous connaissez mon amour pour la nature, alors il me fallait absolument une protection qui respecte à la fois ma peau, et l’environnement ! D’ailleurs je vous avais déjà donné l’été dernier mes petites astuces pour protéger ma peau du soleil, l’article est toujours dispo si ça vous intéresse.
L’offre du côté des crèmes solaires est tellement gigantesque, qu’il est difficile de trancher lorsqu’il s’agit de choisir LA crème de la crème…
Hydratante, protectrice, légère… Toutes les accroches marketing font rêver, sans parler des odeurs enivrantes qui émanent du capuchon. Mais ce qui me guide vraiment dans mon choix, c’est la composition.
Une crème “clean”, c’est quoi ?
Avant d’opter pour une crème éco-responsable, j’ai tenté de comprendre ce qui diffère vraiment dans la composition, entre une crème “clean” et une crème dite “classique”… D’ailleurs, prochainement sur ma chaîne YouTube je vous expliquerai concrètement pourquoi on dit que la crème solaire pollue les océans ! Oui parce que nous on veut juste sauver notre peau et on s’imagine pas forcément des ravages qu’elle peut faire sous l’eau.
Bon petit teasing quand même : alors côté chiffre, j’ai découvert avec stupeur que chaque seconde, 0,8 litre de crème solaire se diluait dans les eaux et les océans. Par an, cela représenterait 25 000 tonnes de crèmes, diffusées sans vergogne par les touristes qui barbotent paisiblement dans l’eau.
En tout, 4000 tonnes seraient absorbées par les massifs de corail. Un drame auquel on ne pense pas forcément, mais qui a un impact écologique conséquent. À Hawaï par exemple, les crèmes solaires chimiques et certains composants ont carrément été bannis et interdits à la vente.
Parmi les actifs qui nuisent aux océans, on compte principalement :
- L’oxybenzone
- L’octinoxate
- L’ethylhexyl methoxycinnamate
- Le benzophénone-3 e
- Le 4-méthylbenzylidène
Parmi les composants à éviter, on note également :
- Les parabens
- Les silicones
- L’octocrylène
- L’acide para-aminobenzoïque (PABA)
Oui, des mots bien épineux, et surtout toxiques.
3 idées de crèmes minérales à choisir
Pour contrer la dégradation des océans, de nombreux scientifiques se sont penchés sur l’élaboration de crèmes non-chimiques, à partir de minéraux.
En effet, les crèmes solaires minérales ne contiennent pas de perturbateurs endocriniens et de filtres solaires toxiques, mais protègent tout autant.
À la place des composants chimiques, on retrouve par exemple du dioxyde de zinc ou de dioxyde de titane.
Alors pour vous aiguiller dans votre recherche, voici 3 produits que j’ai repéré pour vous, et que je vous recommande vivement :
La marque Acorelle
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Le must ? La Glycérine Végétale bio permet une hydratation optimale de la peau, et de prévenir le dessèchement cutanée liée à l’exposition.
Le spray Bioderma Photoderm Lait Ultra SPF 50+
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Ce spray révolutionnaire est fabriqué à partir d’une formule non écotoxique qui respecte les écosystèmes aquatiques.
Le lait solaire Waterlover Biotherm
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Depuis 2017, l’enseigne s’engage à protéger les océans. Les filtres SPF utilisés dans les produits ont été conçus dans le respect de l’environnement, et la formule est à 95% biodégradable à 95%. Presque parfait.
Enfin, si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à vous tourner vers votre dermatologue ou votre pharmacien.
Et vous ? Avez-vous une crème solaire minérale à suggérer ?
Bonnes vacances !
