Hello à tous,

Entre le 14 et 16 juin dernier, je suis allée faire un tour au salon Vivatech, un rdv consacré à l’innovation technologique à Paris.

J’ai passé trois jours sur le stand d’Engie qui s’est engagé à être Net Zéro Carbone sur l’ensemble de ses activités d’ici à 2045.
Pour inventer l’énergie de demain et rendre réelle la transition énergétique, le groupe s’appuie bien évidemment sur l’innovation mais aussi sur un écosystème de start up avec un savoir faire technologique dont elle peut profiter.
En contrepartie, elle participe à un fond d’investissement qui permet à ces jeunes entreprises de se développer.
C’est un enrichissement mutuel qui permet aussi à Engie d’aller plus vite dans sa transition !

Outre le fait que j’ai trouvé ces rencontres passionnantes, elles ont aussi calmé mon éco-anxiété. Que ce soit un grand groupe comme Engie, ou des petites start-up il y en a beaucoup qui se bougent pour accélérer la transition écologique. 

Je vous propose un petit top 3 des 3 innovations développées par les start up soutenues par Engie

Green Phoenix

Jeune entreprise strasbourgeoise, Green Phoenix a breveté un tout nouveau vélo cargo qui permets de collecter les déchets organiques des professionnels et particuliers pour les valoriser localement en compost et biogaz.

Les biodéchets, regroupant principalement les déchets alimentaires (restes de cuisine et de repas, produits périmés non consommés…) et les déchets dits « verts » (feuilles mortes, pelouse tondue…) représentent encore un tiers des déchets non triés des Français.

Ils constituent une ressource importante de matières organiques utiles, mais ils sont le plus souvent mis en décharge ou incinérés en mélange avec les ordures ménagères, ce qui génère des gaz à effet de serre (GES).

Avec cette action, l’entreprise contribue a réduire cette pollution !

TreaTech

Produire des engrais et des gaz renouvelables et bas-carbone, lutter contre la pollution des sols… tout en valorisant les déchets. C’est ce que propose la start-up suisse TreaTech, qui s’appuie pour cela sur la technologie de gazéification hydrothermale catalytique.

Cette méthode permet dans un premier temps d’extraire la fraction minérale du déchet – les boues d’épuration notamment contiennent beaucoup de minéraux, de cendres, de sels… Une fois qu’on a extrait la composante minérale du déchet, il reste de l’eau et de la matière organique, qui va être convertie en un gaz synthétique, une sorte de biogaz composé de beaucoup de méthane, un peu d’hydrogène et un peu de CO2.

Ce procédé est très performant aussi bien sur le plan technologique qu’environnemental car il ne génère aucun déchet ultime et évite le recours à l’enfouissement ou à l’incinération. Incinérer des boues qui contiennent environ 95% d’eau demande beaucoup d’équipement, de consommation d’énergie, etc…

SupAirVision

Experte du diagnostic aérien, la start-up SupAirVision développe des outils et des services pour donner à ses clients, dont Engie, une vision précise, en un clic, de l’état de leurs pales d’éoliennes. Ses techniques d’inspection par drone permettent notamment d’avoir une meilleure estimation des interventions à programmer.

Elles permettent d’économiser du temps humain puisque les opérateurs normalement réquisitionnés sur ce diagnostic peuvent occuper leur temps à d’autres missions. C’est aussi une garantie de sécurité pour les techniciens.

Améliorer la maintenance est importante pour tous les opérateurs car elle permet de réduire les couts qui se chiffrent en millions d’euros chaque année, mais permet aussi à une éolienne de produire davantage d’électricité et d’allonger sa durée de vie.

Alors, laquelle de ces innovation te plait le plus ? 🙂