Ca y est, c’est le printemps, Enfiiiiin ! C’est une saison que l’on attend avec impatience, d’autant plus en cette période sanitaire difficile où l’hiver nous a paru presque intermiiiiiiiiiinable ( la météo ne nous a pas aidé non plus). Elle signe le retour des journées plus longues et ensoleillées, de la nature qui se réveille à nouveau, de la douceur, des chants des oiseaux sur le rebord de la fenêtre ( meilleure sonnerie de réveil au monde !).

Oui mais voilà, c’est une saison qui donne des forces mais en réclame aussi beaucoup ! Il ne faut donc pas la sous-estimer et apprendre à se protéger. Comme je l’écris dans mon livre « Mieux vivre avec le temps », c’est surement notre coté un peu maso : on l’attend avec impatience pour finalement en souffrir !

Alors « difficile pourquoi ? » me direz-vous. Le printemps fait du bien à notre moral, vous pourriez donc être tenté de vous lâcher complètement. Grosse erreur ! Elle est l’une des saisons les plus rudes pour notre organisme. Nous profitons des premières bouffées de chaleur de l’été mais l’hiver fait aussi de la résistance, les températures font souvent le grand écart et mettent à l’épreuve nos organismes.

Les orages sont aussi très violents à cette période de l’année car les masses d’air sont très instables et peuvent rendre très nerveuses certains personnes. Cette saison représente un danger pour la nature : les pluies sont souvent diluviennes et provoquent des inondations, les foudroiements sont aussi virulents et peuvent dévaster un paysage. Le printemps est considéré comme une intersaison par les météorologues, une période de transition entre l’hiver et l’été qui manque de stabilité.

Vous découvrirez comment et pourquoi tous ces phénomènes météo se forment dans mon livre et surtout l’influence qu’ils ont sur nous. Mais je vais revenir ici, sur les trois paramètres qui peuvent nous affaiblir durant cette saison.

Le grand écart des températures

Au printemps, si les températures peuvent connaître une amplitude thermique importante au sein d’une même journée, elles peuvent aussi fortement varier d’une journée à l’autre. C’est ce que les présentateurs météo adorent appeler : le yoyo thermique ! La raison est simple : la France est soumise à des influences contraires , des masses d’air chaudes venues du Maghreb, de la péninsule Ibérique et un peu d’air froid qui résiste du fait de notre position, près de la mer du Nord et des îles Britanniques. Ces écarts de températures, bien qu’importants, ne sont pas exceptionnels, les deux ‘intersaisons’, le printemps et l’automne,  notamment le mois  de mars pour le printemps et le mois d’octobre pour l’automne,  sont les périodes les plus favorables aux fortes amplitudes de température d’un jour à l’autre. Au printemps, ces anomalies météorologiques se matérialisent aussi par la période des “Saint de Glace” au début du mois de mai, des gelées très tardives qui illustrent une ultime victoire du froid contre le chaud et qui menace les plantations. 

Aussi, en cette période de l’année, la durée de la nuit est encore relativement longue. Par absence de nuages, le rayonnement nocturne provoque une déperdition thermique au niveau du sol, synonyme de fraîcheur. En journée (évolution diurne) si le vent est faible, le soleil a un certain pouvoir réchauffant qui permet aux températures de grimper à des niveaux relativement élevés. Ainsi, l’écart de température observé entre l’aube et le milieu de l’après-midi peut atteindre voire dépasser 15 à 20°C.

Encore une fois, ces fortes variations de températures sont aussi très rudes pour nos organismes qui va employer de l’énergie pour constamment devoir s’adapter pour maintenir sa température corporelle à 37°C. 

Des orages violents

 Comme nous l’avons vu précédemment, le soleil commence à réchauffer la masse d’air à cette période de l’année. Néanmoins les masses d’air présentes dans le nord de l’Europe sont encore très froides et n’ont pas eu le temps de bénéficier du réchauffement solaire. Lorsque ces deux masses d’air entrent en conflit, cela provoque alors de l’instabilité, des mouvements ascendants, et donc la formation de cumulonimbus, ces énormes nuages d’orage qui peuvent faire plusieurs kilomètres de hauteur. La naissance de ces cellules orageuses est assez classique à cette période de l’année et peut engendrer des phénomènes violents : fortes rafales de vents, cumuls de pluies importants, et chutes de grêles.

S’ils peuvent dévaster un paysage, ils peuvent aussi être difficile à supporter pour certaines personnes. De nombreuses études se sont penchées sur les conséquences des orages sur les comportements humains et, si ce phénomène reste pour le moment difficile à appréhender, il en ressort qu’il rendrait en effet certaines personnes plus nerveuses, plus agressives.

La saison des pollens

Si la lumière du soleil et la chaleur vous dynamisent, il en va de même pour la végétation, qui au printemps venu, sort de sa torpeur hivernale. Les fleurs renaissent, les arbres retrouvent leurs feuilles et le gazon reprend sa jolie couleur verte. Les pollens prolifèrent et peuvent faire souffrir les plus allergiques d’entre nous. 

Si avant tout, l’allergie est dû un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis de substances a priori inoffensives (les allergènes), certaines conditions météorologiques sont néanmoins plus favorables à une explosion des pollens en cette période de l’année.

Un ensoleillement important favorise en effet le déclenchement précoce de la pollinisation. Outre le soleil, la douceur associée de cette fin d’hiver accélère le développement  des plantes et déclenche aussi une pollinisation plus précoce de certaines espèces. Aussi, une forte amplitude thermique au cours d’une journée (phénomène typique au printemps) contribue aussi à la libération des pollens.

La douceur associée de fin d’hiver accélère le développement  des plantes et déclenche aussi une pollinisation plus précoce de certaines espèces. Enfin, le vent joue également un rôle déterminant dans le transport des pollens sur de longues distances et peuvent exacerber les symptômes de conjonctivites chez les allergiques.

Le meilleur temps pour un allergique reste donc des conditions humides. Par temps pluvieux, la plante conserve son pollen pour le relâcher dans des conditions plus favorables et la pluie plaque les pollens au sol. Si vous souffrez d’allergies au printemps, je vous avais dévoilé ma recette de fruits toute simple mais très efficace pour les combattre.

On en parle ?

Je vous propose de répondre à toutes vos questions sur ma chaîne YouTube, je tournerai une vidéo « FAQ printemps », donc n’hésitez pas à me poser toutes vos questions ici en commentaires ou sur mon compte Instagram.

Sinon dites-moi en commentaires juste en dessous si vous aimez le printemps ! 🙂